Plateformes expérimentales

Plateformes expérimentales et mésocosme

Une des spécificités du CEBC en tant que station de terrain est l’étude d’individus en conditions contrôlées. Ces compétences ont été développées dans les années 80, principalement sur des modèles mammifères (ongulés, mustélidés, insectivores) et reptiles (serpents), puis dans les années 90 sous l’impulsion de programmes de recherche et conservation d’espèces emblématiques ou menacées (oiseaux, reptiles). Plus récemment les invertébrés (insectes, araignées) et les amphibiens ont également été intégrés aux études menées en captivité au CEBC.

4 dispositifs pour étudier la physiologie des espèces sauvages

Le CEBC est fort d’une expérience unique dans l’étude d’espèces sauvages généralement difficiles à maintenir en captivité. Différents dispositifs sont utilisés en routine pour étudier la physiologie et le comportement de vertébrés et d’invertébrés. Les travaux sont principalement menés sur la « faune sauvage non captive », c’est à dire avec un accueil transitoire au laboratoire. Certaines espèces sont également détenues en permanence (serpents). Ces dispositifs incluent :

Enceintes climatiques

Un parc de 10 enceintes climatiques  permettant de reconstruire des cycles thermiques & hydriques journaliers. Ce parc est mobilisé pour les travaux sur les reptiles, les oiseaux et également les invertébrés.

Pièces d’élevage

Trois salles dédiées à l’accueil de reptiles & oiseaux en conditions contrôlées. Ces espaces permettent des expérimentations sur des durées variables. Certaines espèces (serpents) sont maintenues en captivité permanente.

Enclos et volières extérieurs

Exposition aux conditions climatiques locales. Contrôle des conditions trophiques. 10 enclos reptiles de 16m² et deux séries de volières.

Respirométrie

Nous disposons d’une chambre de respirométrie (Sablesystem) permettant de mesurer les échanges gazeux (CO2, O2, H20) avec un système multivoies (8 mesures simultanées) et d’une chambre de terrain (FoxBox).

Mésocosme

Le mésocosme est un dispositif de 30 m x 30 m  non compartimenté qui permet de manipuler, au sein du couvert végétal, les perturbations anthropiques et d’en tester les effets sur la structure et le fonctionnement des populations et des communautés de petits organismes. Grâce au contrôle de l’organisation spatiale des zones d’habitats, de leur composition et des perturbations qu’ils subissent, ce dispositif permet de tester dans des conditions de maintien semi-naturelles, les effets de ces variables sur les patrons de dispersion et de structuration de nombreuses espèces issues de taxons représentatifs de la biodiversité ordinaire des agro-écosystèmes (criquets, coléoptères carabiques, micromammifères, reptiles, amphibiens).