Une semaine passée avec le Zoodyssée-PARTIE1
Retour sur une semaine passée avec le Zoodyssée dans le cadre de leurs 50 ans !
Depuis maintenant 50 ans, chercheurs et chercheuses du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC-UMR 7372) travaillent avec des liens forts avec le Parc de vision Zoodyssée, autour de programmes de recherche en écologie et développent des projets d’éducation, de conservation et de communication scientifique.
PARTIE 1 : Le we du 6-7-8 Mai a eu lieu le Week-end de la Conservation
La conservation de la Biodiversité a été mise à l’honneur durant 3 jours via des animations sur le parc dans le cadre du mois de l’Europe.
Le CEBC a répondu à l’appel, comme toujours, et a présenté des stands durant ce long week-end.
Samedi : L’équipe « Ecophy » a présenté quelques-unes de ces thématiques phares :
Gopal et Guillaume ont tenu un stand sur les Serpents de la forêt de Chizé.
Jean-Pierre Vacher, Olivier Lourdais mais aussi Sophie Morin de l’OFB ont présenté un stand et une mallette pédagogique du bocage. Des échanges très intéressants ont eu lieu avec le public sur leurs travaux et le rôle des paysages de bocage pour la biodiversité.
Dimanche : l’équipe « Prédateurs Marins » a pris la relève !
Julien Collet , Anne Sophie Bonnet-Lebrun et Camille Schatz ont tenu un stand sur les études du CEBC pour la conservation des grands prédateurs marins, dont les Grands Albatros des Terres Australes Françaises. Ces grands oiseaux (jusqu’à 3.5 m d’envergure) subsistent dans des iles subantarctiques de l’Océan Indien, où ils sont confrontés à de multiples menaces, en lien avec les activités des pêcheries industrielles. Ce fut l’occasion de discuter sur l’étude des oiseaux marins en mer et à terre (colonies) et comment mieux les protéger : l’intérêt de les baguer, l’utilisation de balises GPS pour les suivre en mer et même, récemment, les faire espionner la pêche illégale …
Lundi, pour clore ce beau week-end, l’équipe Résilience a proposé un stand très ludique !
Frédéric Ouedraogo accompagné de plusieurs contractuels et doctorants de l’équipe ont joué avec vous !
- Jeu du busard cendré (lancer de dé sur une carte et réponses à des questions sur la vie du busard)
- Jeu des pollinisateurs (photos à présenter, quelle nourriture ne mangerons nous plus si les pollinisateurs venaient à disparaître)
- Jeu vidéo sur la gestion d’une ferme agricole
Discussions sur les projets en cours de l’équipe (Aliment’Actions, Santé du Territoire)
Lundi, le CEBC a aussi proposé de venir aux performances « MT180 » de 4 de nos doctorants :
Ma thèse en 180 secondes est un concours dont l’enjeu pour une étudiant préparant un doctorat est de présenter son sujet de recherche en termes simples et devant un auditoire profane et diversifié. Chaque participant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Ce défi est lancé aux doctorants par la Conférence des présidents d’universités – CPU et le CNRS.
Christian Goichon qui les a encadrés dans cette aventure était là pour les présenter. Le Directeur du CEBC (Charles-André Bost) a insisté sur la performance de ces jeunes chercheurs talentueux.
Camille Schatz : Comprendre l’impact des changements climatiques sur les populations d’albatros est important afin de pouvoir agir pour leur conservation. Comment réaliser une telle étude cela ? Toutes les espèces réagissent-elles de la même manière ?
Mathilde Chevallay : Embaucher les grands prédateurs marins pour espionner les petits poissons des profondeurs ? C’est possible !
Yves Cartailler : « Est-ce que faire des expérimentations agro-écologiques avec des agriculteurs suffit à réconcilier agriculture et biodiversité ? Ou en sommes-nous de la transition agroécologique ? A-t-elle déjà commencée ? Y’a-t-il une agroécologie silencieuse ? La thèse d’Yves se penche sur le lien entre pratiques agro-écologiques et expérimentations mises en places sur la Zone Atelier Plaine et val-de-Sèvre où chercheurs et agriculteurs travaillent ensemble depuis une trentaine d’années. »
Yann Meheust : Et si on pouvait lire le stress des manchots dans leur gènes ?